Introduction du symbole et
de la notion de métalangage.
Au cours des séances précédentes,
nous avons élaboré un système ou un «langage»
symbolique, composé de lettres comme P, Q, R, etc. (les variables),
de foncteurs comme , &,
v, , , ,
etc., et de parenthèses ), (, ], [, etc. Ce langage
symbolique nous permet de formuler des énoncés comme «
P v P », mais non
pas d'affirmer que « P v P
» est une tautologie.
Distinction :
« P v P
» est un énoncé du langage-objet de notre étude.
L'affirmation selon laquelle « P v P
» serait une tautologie, par contre, est un énoncé
d'un métalangage, employé pour parler de notre langage-objet.
De manière semblable, si l'on se sert de l'anglais
pour écrire un livre de grammaire française,
la langue-objet sera le français et la métalangue (ou le
métalangage) sera l'anglais.
Revenons au symbole .
Si e est
un énoncé bien formé (ebf) de notre langage symbolique,
« e
» signifie « e est
une tautologie »,
c'est-à-dire qu'à toutes les lignes de
sa table de vérité, la valeur de vérité que
prend l'énoncé e est
vrai.
Mais que signifie l'affirmation « e1,
e2, ... , en ec
» ?
Cette affirmation fait référence à table
de vérité commune des énoncés e1,
e2, ... , en
etec.
Elle signifie qu'à toutes les lignes de cette table
où les énoncés e1,
e2, ... , en
prennent tous la valeur vrai, l'énoncé
ec
prend, lui aussi, la valeur vrai.
En d'autres mots, l'expression « e1,
e2, ... , en ec
» signifie que le raisonnement ayant pour prémisses les énoncés
l'expression « e1,
e2, ... , en ec
» représente, en somme, le raisonnement suivant :
e1 e2 ... en
______________
donc, ec
Distribution de l'exercice 10 - que nous avons fait en classe.
Les différentes expressions du langage naturel (du
français) qui peuvent être traduites ou rendues par les foncteurs
et .
Distribution de l'exercice 11 - pour mardi prochain.
Il s'agit de traduire des raisonnements formulés en français
en énoncés métalinguistiques utilisant le symbole ou
utilisant le format où l'on consacre une ligne à chaque prémisse
et où une ligne horizontale sépare les prémisses et
la conclusion.